Le groupe de travail « vieillissement et choix de société » de l’Institut Chiffres & Citoyenneté propose quinze mesures pour réformer les politiques de prise en charge de la perte d’autonomie due au handicap ou à l’avancée en âge.

Après un premier rapport de proposition en 2021 et un débat réunissant les acteurs de l’autonomie en France, l’Institut Chiffres & Citoyenneté propose quinze nouvelles mesures destinées à actualiser les politiques de prise en charge de la dépendance. Les membres du groupe de travail du think tank posent la question du choix de société face à la nécessité de mieux accompagner les personnes en situation de perte d’autonomie, alors qu’une fois encore, la loi annoncée en début de mandat présidentiel semble ne plus être d’actualité.

Soulignant l’urgence de simplifier la chaîne de décision et de suivi de ces politiques, mettant en jeu un grand nombre d’acteurs ayant parfois des contraintes divergentes, les rédacteurs du rapport insistent sur l’urgence de réformer le cadre financier de ces politiques.

Gouvernance et financement : sortir du statu quo

Le vieillissement de la population, essentiellement dû à l’arrivée au grand âge de la génération « baby-boom / papy-boom », à l’allongement de la vie, aux progrès de la médecine, et à un taux de natalité inférieur à celui du renouvellement des générations, impose une gestion dynamique des politiques du grand âge, tant dans leur gouvernance que dans leur approche budgétaire. Et pourtant, les raisons du renoncement ne manquent pas : conditionnement d’une réforme de l’autonomie à une réforme systémique des retraites qui ne cesse d’être repoussée, crises sanitaire et guerre sur le sol européen, mais aussi et surtout déficit endémique des comptes de la Nation… Le groupe de travail appelle les décideurs à ne plus tergiverser.

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